La posture est définie comme la « conscience de la position du corps ou de ses parties dans l’espace, une combinaison du sens de l’équilibre et de la kinesthésie« 

La posture de notre corps donne une image de ce que nous sommes et de la façon dont nous nous déplaçons dans le monde.

Une bonne posture favorise une vie saine et des mouvements efficaces. Une mauvaise posture favorise un mode de vie moins sain et des mouvements inefficaces.

La posture, bien qu’elle soit généralement un événement non conscient, peut être influencée consciemment.

Bien que les humains ne soient pas constamment en mouvement, le cerveau est continuellement stimulé par les mécanorécepteurs situés dans les articulations et les muscles, car nous résistons à la gravité. La gravité est donc responsable de fournir une source de stimulation constante à notre cerveau.

Tout dysfonctionnement des articulations et des muscles dû à une biomécanique/mouvement altéré entraînera une réduction de la stimulation des mécanorécepteurs par la gravité, ce qui perturbera la communication entre le corps et le cerveau.

 La réduction de la stimulation et de la fonction entraîne une diminution de l’efficacité des muscles posturaux, ce qui contribue au développement de compensations posturales dont le maintien nécessite plus d’énergie.

Cela est particulièrement vrai pour les articulations et les muscles de la colonne vertébrale qui reçoivent la majorité de la force de gravité dans la posture verticale des humains. Malheureusement, si nous adoptons un mode de vie sédentaire et bougeons moins au cours de notre existence, nous assistons au déclin des fonctions cérébrales et à la diminution du tonus musculaire, ce qui se traduit par une mauvaise posture.

La question se pose : Quelle est la meilleure façon d’améliorer ou de maintenir l’intégrité posturale ?

Les muscles profonds du dos nécessaires à une posture correcte sont contrôlés de manière non consciente et réflexogène par le cervelet. 

La posture est une fenêtre sur la fonction de notre cerveau

De nombreuses zones cérébrales sont impliquées dans le contrôle et la régulation de la posture.

Une observation attentive de l’attitude posturale peut donc nous donner, au-delà de la biomécanique, des informations cliniques importantes sur la fonction de différentes parties du cerveau

La posture et les émotions

Notre posture est aussi le reflet de nos émotions. Lorsque nous sommes tristes ou déprimés, notre posture se ferme, les épaules s’arrondissent et tombent vers l’avant. Nous nous fléchissons vers l’avant.

Comme je le décris dans mon livre « Dynamique« , la relation entre posture et émotion est bidirectionnelle.

Les études en « cognition incarnée » ont montré qu’adopter une posture fermée changeait inévitablement notre bien-être émotionnel et psychologique.